Chacun se rappelle la médiatisation faite autour du rapport Combrexelle remis en septembre qui doit inspirer le gouvernement dans son projet de réforme du code du travail.

Personne ne doute de la volonté de nos gouvernants de donner encore des gages au Medef pour réduire les acquis sociaux des salariés.Les pistes sont connues,  Il s’agit de mettre un terme à la hiérarchie des normes qui veut  qu’un accord de branche soit plus favorable que le code du travail ou que l’accord d’entreprise soit plus favorable que l’accord de branche.En d’autres mots, il s’agit de mettre un terme à ce qu’on avait coutume d’appeler le principe de faveur.

Le syndicat patronal applaudit des deux mains. Il s’en trouvera certains syndicats de salariés qui sont prêts à exister contre une pinte de riz pour participer à cette régression sociale. Car enfin, qui peut un instant imaginer que l’entreprise soit le lieu de la création de droits nouveaux . Les syndicats signataires se verront imposer des aménagements que ce soit sur le temps de travail ou des diminutions de salaires sous prétexte de préservation de l’emploi et d’autres arguties éculées.

Par ailleurs, en matière de licenciements, on connait la pression constante des patrons pour changer les règles, eux appellent cela faire évoluer les textes pour leur permettre de licencier plus facilement avec des indemnités de licenciements moins favorables.

Chacun prendra ses responsabilités. FO estime que les orientations qui semblent se dessiner sont inacceptables.Il est clair que le dialogue social ,comme l’a déclaré Jean Claude Mailly, est un échec.

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