Les députés vont plancher sur le projet Macron concernant l’extension du travail dominical de 5 à 12 semaines qui donnera lieu ,espérons-le,à un débat animé à l’assemblée le 26 janvier prochain.
Comme l’a déclaré Jean Claude Mailly « il ne faut pas faire de dérogations à des périmètres qu’on ne connaît pas, qui vont être très larges. Il faut que le travail du dimanche reste une exception, que les contreparties soient les mêmes pour tous les salariés, et qu’on ne passe pas à douze dimanches » (par an).L’ouverture des magasins le dimanche n’aura pas l’impact économique qu’on semble vouloir faire croire, le pouvoir d’achat des salariés étant en berne, il n’y aura donc pas davantage de consommation. Cette mesure révèle l’orientation ultra libérale qui semble aujourd’hui clairement assumée. Il s’agit de céder aux pressions, aux sirènes patronales dont l’objectif n’est que le detricotage du code du travail.
Qu’on ne vienne pas nous rabâcher le thème du volontariat :s’ils étaient mieux payés, il n’y aurait pas de volontaires pour travailler le dimanche . Il est fort de café qu’on renvoie la décision d’autoriser le travail dominical aux maires et par voie de conséquence d’assumer la responsabilité du développement économique de leur territoire
Après la généralisation du travail du dimanche, à quand la banalisation du travail de nuit?
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